Je m’appelle Valentin Staes, photographe autodidacte.

La photographie est entrée dans ma vie à la fin du collège, quand j’ai découvert les paysages de l’Aude. À l’époque, tout se faisait au téléphone, avec des images tremblées et une qualité discutable — mais c’est là que tout a commencé. Petit à petit, j’ai appris à équilibrer mes images, à jouer avec les plans et la lumière, à chercher ce qui rend une photo agréable à regarder.

Aujourd’hui, avec un vrai boîtier entre les mains, j’explore davantage. L’obtention de ce matériel m’a ouvert de nouvelles possibilités, tout comme la création de La P’tite Production, notre association de production audiovisuelle. Ces deux projets se nourrissent l’un l’autre et me poussent à aller plus loin, à me dépasser.

Ce que je préfère, ce sont les clichés animaliers. C’est un peu comme une chasse sans violence : partir sur le terrain, chercher, attendre, observer, et capturer l’instant sans perturber la nature. J’aime aussi la photographie de paysage — mettre en valeur des lieux reculés, souvent oubliés — et je commence à m’intéresser à l’astrophotographie, fascinante par la technique qu’elle demande.

Je ne me considère pas encore comme un photographe technique. Je suis autodidacte, j’apprends en marchant. Ma démarche est à la fois instinctive et expérimentale : parfois il faut agir vite, parfois j’aime prendre le temps d’essayer plusieurs angles, de jouer avec la profondeur, de tester. Chaque image est un petit apprentissage.

Pour moi, la photographie, c’est autant un moyen de garder une trace de mes explorations qu’une manière de montrer aux autres à quel point notre monde est magnifique — à condition de prendre le temps de le regarder différemment.